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 Règne Bacteria (Les Eubactéries)

1. La découverte du monde bactérien :  

La découverte du monde bactérien a commencé par le hollandais Anton Van. Van a découvert et décrit le monde microbien « les animalcules » entre 1674 et 1687. Cependant, le monde n’a été véritablement reconnu qu’à partir des travaux de Louis Pasteur et ses élèves au milieu du XIXème siècle. Le mot « bactérie » est apparu pour la première fois avec le microbiologiste Gottfried en 1838, il vient d’un mot grec signifiant « bâtonnet ». En 1866, Heackel a créé le terme « Protiste » qui désigne des organismes vivants unicellulaires. Les protistes sont subdivisés en deux groupes : 

Protistes inférieurs : Organismes unicellulaires procaryotes (Bactéries et Archées).

 Protistes supérieurs : Organismes unicellulaires eucaryotes (Protozoaires, certaines microalgues…).

 Le terme « Bacteria » a été utilisé comme taxon pour la première fois par Ferdinant en 1870. En 1878, Sedillot a créé le terme « microbe » parmi lesquels on a distingué par la suite, les bactéries proprement dites et les virus. 

Définition de bactérie  

Les bactéries sont des organismes procaryotes unicellulaires de taille très réduite (1-10μm), dotés d’organites obligatoires et d’organites facultatifs . Elles sont subdivisées selon différents critères:
 

Classification des bactéries :

Les bactéries sont subdivisées ont plusieurs groupes dont les plus importants sont : Les bactéries à gram +, les bactéries à gram -, les mycoplasmes, et dans l’ancienne classification les cyanobactéries (bactéries photosynthétiques ou algues bleues).

 

Les bactéries Gram + et Gram - 


L’étude de la classification des bactéries, exige une étude de la paroi bactérienne à la base de la subdivision des bactéries en gram + et gram -. La paroi bactérienne est constituée principalement de muréine ou peptidoglycane, constitué de trois éléments différents : -Epine dorsale : alternance de molécule de N-acétylglucosamine et d’acide Nacétylmuramique.

 - Ensemble de chaines latérales peptidiques identiques : constituées de 4 acides aminés et attachées à l’acide N-acétylmuramique. 
- Ensemble de ponts inter-peptidiques identiques.

Bactéries à gram positif : 
Leur paroi est caractérisée par :
 * Nombreuses couches de peptidoglycane qui représentent jusqu’à 90% des constituants de la paroi. 
* Présence d’un feutrage (10 à 50% du poids sec de la paroi) constitué d’acide téichoique.
 * Pas ou peu de protéines. 

 


Ces bactéries comportent les groupes suivants :
•Les coques : bactéries immobiles pathogène : Staphylococcus, ou non
pathogènes : Microccocus. 


* Les bacilles asprogènes : ne produisent pas de spores. Certaines sont
pathogènes mais beaucoup sont utiles comme :

•Les bacilles sporogènes : 
résistent à de longues périodes défavorables en sporulant.

 * Actinomycètes : bactéries de forme irrégulière. 


Bactéries à gram négatif :
Leur paroi est caractérisée par :
*Une ou deux couches de peptidoglycane qui ne représente que 5-20% des
constituants de la paroi.
*Présence de 3 polymères de lipoprotéine. Ils font le lien entre le
peptidoglycane et la membrane externe constituée de lipopolysaccharide (LPS) et formant une mosaïque fluide

Ces bactéries comportent les groupes suivants :
- Les bacilles aéro-anaérobies facultatives : ce sont toutes les entérobactéries qui vivent
dans les tubes digestifs des animaux. Exemple : Escherichia coli.
- Les bactéries aérobies strictes : beaucoup sont fixatrices d’azote comme Rhizobium et
Azotobacter.
- Les bactéries micro-aérophiles : n’ont besoin que d’une faible quantité d’oxygène.
- Bactéries parasites intracellulaires: Chlamydia et Rickettsia.
- Spirochètes : parfois considérées comme un groupe à part, les spirochètes sont des
bactéries caractérisées par leurs flagelles internes. 

Rôle de la paroi

Chez les bactéries gram + et gram -, la paroi est un organite obligatoire car elle joue
plusieurs rôles à savoir :
- Protection contre l’éclatement de la bactérie suite à la pression osmotique élevée
dans le cytoplasme bactérien.
- Assurer le maintien de la forme de la bactérie.
- Rôle dans la perméabilité cellulaire.
- Aide à la mobilité chez les bactéries mobiles car les flagelle ne peuvent pas
fonctionner sans peptidoglycane.
- Toxicité et protection contre les attaques chez les bactéries gram – grâce aux LPS
(endotoxines).
Cependant, et malgré tous ces rôles importants de la paroi, celle-ci est complètement
absente chez certains groupes de bactéries comme les mycoplasmes .

Mycoplasme :

Les mycoplasmes sont un genre de bactérie caractérisé par l’absence de paroi ce
qui les rend insensibles aux familles d’antibiotiques ciblant la paroi comme les
bêta-lactamines (pénicillines). Ce groupe contient plus de 100 espèces, parasites,
saprophytes ou commensales chez les animaux et l’homme.

Cyanobactéries

Les cyanobactéries sont des organismes unicellulaires procaryotes photo-autotrophes.
Elles possèdent toutes de la chlorophylle, en plus de divers autres pigments. Les premières
espèces découvertes sont de couleur bleue d’où le nom d’Algues bleues.
Les cyanobactéries emmagasinent, pour certaines, des substances toxiques (neurotoxines
ou hépatotoxines) dans leur cellules. Ces toxines sont libérées lors de la rupture ou la mort de la cellule.
Elles vivent à la surface de l’eau. Lorsqu’elles sont en colonies elles forment ce que l’on
appelle « fleur d’eau », et se subdivisent en plusieurs genres à savoir : 

Nostoc : Espèces fixatrices d’azote, vivant en colonies de différentes
formes (en boule, lamellaires,…). 


Anabaena : Espèces fixatrices d’azotes, de forme filamenteuse. Elles
forment des symbioses avec certaines plantes aquatiques. 

Chroococcus : Ces espèces vivent solitaire ou en colonie de forme imprécise (amas). Elles n’ont pas de formes toxiques. 


Les archaebactéries




Définition:

Les archaebactéries (ou archées ou archaea) constituent l’un des trois domaines
du vivant.
Les archaebactéries sont des cellules procaryotes et, en tant que telles, elles
partagent de nombreuses caractéristiques avec les eubactéries. Néanmoins, on
peut observer des caractéristiques qui les différencient de ces dernières, et
d’autres qui les rapprochent des eucaryotes en particulier en ce qui concerne
l’équipement protéique associé à l’ADN et la structure du génome lui-même.

Figure : micrographie électronique de Methanococcus
maripaludis

Particularités du génome des archaebactéries

Le génome des archaebactéries est constitué d’ADN double
brin de manière classique et le plus souvent sous la forme
d’un chromosome circulaire en exemplaire unique, comme chez
les eubactéries (comme toujours, il existe là encore des exceptions
et notamment des cas de polyploïdie).

Cependant on a pu observer que certains gènes présentent
une organisation en mosaïque (avec des séquences de type exons
et introns) comme des gènes des cellules eucaryotes : cela concerne
particulièrement les gènes codant les ARNt et les ARNr, ainsi que
quelques gènes codant des ARNm (gènes codant donc des
protéines).

Certaines archaebactéries sont extrêmophiles

De nombreuses archaebactéries (mais pas toutes) présentent la capacité
remarquable de vivre dans un milieu extrême et sont alors appelées
« extrêmophiles ».

Il ne faut pas croire non plus que la vie dans des conditions extrêmes est
l’apanage strict des seules archaebactéries. En effet certaines eubactéries
peuvent vivre dans des conditions extrêmes également. On connaît ainsi des
eubactéries hyperthermophiles, comme les bactéries marines :
Aquifex pyrophilus, qui vivent à des températures comprises entre 67 et 95°C,
au niveau de sources hydrothermales (= sources d’eaux chaudes au niveau des dorsales océaniques, formées par la divergence de plaques tectoniques).

Archaebactéries (hyper)thermophiles :

Les organismes thermophiles vivent habituellement entre 50 et 70°C, mais
peuvent se développer à des températures plus faibles (bien que leur croissance
soit alors plus modérée). Les hyperthermophiles vivent à des températures
supérieures ou égales à 70°C (jusqu’à environ 110°C).
Exemple : Sulfolobus acidocaldarius, hyperthermophile et acidophile, vivant à des températures comprises entre 70 et 85°C et à pH 2-3, au niveau de sources chaudes acides volcaniques.
Figure : Une cellule de Sulfolobus acidocaldarius observée en
microscopie électronique à transmission


Archaebactéries halophiles : les organismes halophiles prospèrent dans des
environnements aqueux très salés, comme les marais salants ou les lacs salés
continentaux. C’est par exemple le cas de Haloquadratum walsbyi, dont les cellules sont relativement plates et de forme carrée ou rectangulaire (dimensions : 2-5 µm de largeur pour 0,1 à 0,2 µm d’épaisseur) et contiennent des vésicules gazeuses. Ces
cellules expriment la protéine géante halomucine (plus de 9000 résidus d’acides aminés), qui pourrait jouer un rôle important dans la protection des cellules en formant une coque aqueuse extracellulaire (cette protéine semble exportée ; elle est glycosylée, sulfatée et porte des acides sialiques).


Figure : Une cellule de Haloquadratum walsbyi observée en
microscopie optique à contraste de phase

Archaebactéries acidophiles : les organismes acidophiles vivent dans des
environnements acides (pH faible). C’est le cas notamment de
l’archaebactérie Sulfolobus acidocaldarius, hyperthermophile et acidophile, évoqué plus haut (croissance à pH de 2-3).

Archaebactéries barophiles (ou piézophiles) : les organismes piézophiles ou
barophiles vivent dans des environnements où la pression est très élevée,
typiquement dans les fonds marins. Par exemple Pyrococcus abyssi est une
archaebactérie barophile et hyperthermophile qui a été isolée au niveau d’une cheminée hydrothermale au Nord du bassin Fidjien (2000 m de profondeur, soit une pression de 20 Mpa environ).


Le règne des Protistes



Ce sont les premières cellules eucaryotes. Ces cellules eucaryotes proviennent
de la fusion et de l'association d'organismes procaryotes. Majoritairement
aquatiques, on les retrouve dans tous les milieux. Ils ne peuvent toutefois vivre qu'en milieu humide, mais possèdent des formes de résistances très efficaces.

Ce règne est encore mal défini et très disparate car l'on y retrouve les ancêtres des Végétaux, Animaux et Mycètes.

Pour simplifier le classement de ce règne, on l'a divisé en 3 grands groupes (mais qui
n'ont aucune correspondance avec la phylogénie).
* Les Protozoaires, protistes proches des Animaux,
* Les Algues, protistes proches des Végétaux,
* Les Protistes fongiformes, proches des Mycètes.

Les protozoaires 

1* Les protozoaires sont des organismes unicellulaires microscopiques.
2* Leur taille varie de (1 – 500 µm voir 4 mm sauf certains foraminifères (plusieurs cm)
3* Ils sont mobiles au moins à un stade de leur cycle.
4* Même s’ils possèdent plusieurs noyaux (parfois jusqu’à plusieurs centaines : plasmodes), le noyau est toujours limité par une membrane nucléaire.
5* Les protozoaires sont hétérotrophes et dépourvus chlorophylle. Ils se nourrissent selon les espèces par osmose (formes parasites). Les éléments sont absorbés soit à l état dissout
(Protozoaires osmotrophes) ou par phagocytose (forme libre ou symbiotique) ; soit à l’état figuré (Protozoaire phagotrophe utilisation de pseudopodes ou de cytostome). On connait de nombreuses formes parasites et symbiotes.
6* Leur reproduction est soit sexuée, soit asexuée. Très polymorphes, on les trouve dans
tous les milieux : mers, eaux douces, terre humide.
Les protozoaires

Caractères structuraux des Protozoaires

La cellule des Protozoaires constitue à elle seule un être autonome, elle assure, grâce à ses
organites, toutes les fonctions physiologiques normalement assurées par des cellules.
Dans la cellule unique des protozoaires ces diverses fonctions s’exercent grâce à des
organites variés :
 - jouant un rôle locomoteur flagelle, cils, pseudopode
 - jouant le rôle de squelette ou de soutien (fibres, microtubules)
- jouant un rôle digestif (vacuole digestive).
 - jouant un rôle défensif (trichocystes, toxicystes)


Le cytoplasme des protozoaires, généralement incolore, contient plusieurs organites (mitochondries, Appareil de Golgie, Reticulum Endoplasmique, ribosome).

Le cytoplasme est entouré par une membrane cytoplasmique munie ou non de cils ou de flagelles. le noyau, de forme très variable contient un ou plusieurs nucléoles.

Le nombre de chromosomes (le caryotype) est constant et spécifique.

Systématique

 L'embranchement des protozoaires comporte 5 sous embranchements :
S.E 1 : Rhizoflagellés
S.E 2.ciliés ou infusoires
S.E 3 Microsporidés
S E 4 Actinopodes
SE 5: Sporozoaires

Reproduction des protozoaires

La multiplication des protozoaires se fait le plus souvent par voie asexuée.
 Certains recourent, régulièrement ou selon les conditions du milieu, à une reproduction sexuée.

Certaines espèces de protozoaires possèdent des cycles complexes où alternent de manière régulière des phases de multiplication asexuée et des phases de reproduction sexuée.



A-Multiplication asexuée:
La multiplication asexuée ou agamogonie correspond à une fragmentation de l'individu et comporte une ou plusieurs mitoses. La division du cytoplasme (plasmotomie) suit la division du noyau (caryocinèse).

A.1 - La division binaire
 C'est une division longitudinale (chez les Flagellés) ou transversale (chez les Ciliés) et résulte d'une mitose simple.



A.2 - La division multiple ou schizogonie

 Le noyau se divise plusieurs fois et le cytoplasme ne se divise qu'après la fin de la division nucléaire par un simple découpage des territoires renfermant chacun un noyau fils. 
Les éléments obtenus sont appelés schizozoïtes. Ces phénomènes sont
particulièrement développés chez les formes parasites.

A.3 - Le bourgeonnement ou gemmiparité:

 Un ou plusieurs bourgeons s'organisent sur le corps maternel suivant un mode définie, il s'en détache ensuite et reforme un individu complet. Ce mode de multiplication n'existe que chez les infusoires :
un fragment du macronucléus passe dans le bourgeon qui se libère peu à peu de la cellule mère


B- La reproduction sexuée

 La reproduction sexuée ou gamogonie se caractérise par la fusion de deux
cellules sexuelles haploïdes issues d'un phénomène de méiose ce qui donne un zygote diploïde. 
Selon la position relative de la fécondation et de la méiose dans le cycle biologique on distinguera 3 cas .


B.1 - Les haplontes ou cycle haplobiontique

 Les animaux sont haploïdes ; seul le zygote est diploïde et il subit une méiose
immédiate : cas des Sporozoaires.

B.2 - Les diplontes ou cycle diplobiontique

 C'est un cycle comparable à celui des Métazoaires. Les individus sont diploïdes : c'est le cas des ciliés.

 B.3 - Les Haplo-diplontes : ou cycle Haplo-diplobiontique

 Dans ce cas il existe deux générations l'une haploïde, l'autre diploïde, chacune pouvant présenter des phénomènes de reproduction asexuée : c'est le cas des Foraminifères.

C- Les formes de résistance: Enkystement

 Les kystes secrètent des substances proteïques ou glucoprotéïques qui durcissent et forment une coque résistante peu perméable et supportant des conditions environnementales difficiles par exemple, les kystes du Colpode , ont une longévité de 38 ans, ils peuvent résister 3H à 150°C, ou 13 H dans l'air liquide sans être tués.
Les kystes favorisent par ailleurs, la dissémination des espèces.
Dès le retour de conditions favorables, le kyste s'ouvre et le protozoaire reprend la vie active après avoir régénéré ses structures.



Les Protistes fongiformes

Myxomycètes

Ces protistes se présentent sous la forme d'un plasmode, sorte de gigantesque cellule amiboïde possédant de nombreux noyaux (on parle de cénocyte). Le stade de vie est principalement diploïde.

Oomycètes

Ces organismes sont très proches des Mycètes, car ils peuvent former des hyphes et ont un mode de nutrition semblable. Ils en diffèrent par la nature de la paroi qui est cellulosique et non pas chitineuse, leur stade de vie est principalement diploïde au contraire des Mycètes. On y trouve certains parasites de Végétaux.

Chytridiomycètes

Principalement unicellulaires, ces protistes peuvent également former des hyphes.

Ils possèdent une paroi chitineuse. Certains scientifiques y voient donc un ancêtre possible des Mycètes. Le critère principal qui les en distingue est la présence d'un flagelle sur les gamètes.

Les Acrasiomycètes. 

Ce sont des colonies de cellules qui constituent un pseudo-plasmode. Les cellules s'individualisent uniquement lors des périodes difficiles. Le stade de vie est surtout haploïde.



 

 Les algues eucaryotes ou Phycophytes

 Les Eucaryotes sont traditionnellement subdivisés en deux grands groupes en fonction de l'organisation structurale du végétal :

* S'il n'y a pas de différenciation de tissus et d'organes, on a des thallophytes dont l'appareil végétatif est un thalle.

*A l'inverse si l'appareil végétatif est un cormus (système d'axes feuillés avec des tissus et des organes vrais), on a des cormophytes


*Les algues sont des êtres vivants unicellulaires ou pluricellulaires, autotrophes qui contiennent toujours de la chlorophylle a et divers autres pigments surnuméraires. Leur cycle de vie se déroule généralement en milieu aquatique

*Les algues sont des cryptogames (organes reproducteurs cachés ≠ Phanérogames) , thallophytes, photosynthétique, leurs habitats sont variés, mais leur cycle de reproduction nécessite absolument de l’eau. Leur morphologie est très diversifiée.

*Les algues vivent dans l'eau douce, dans l'eau salée et même sur les troncs des arbres et sur le sol en association avec des champignons. Mais il leur faut impérativement de la lumière pour leur photosynthèse et de l'eau pour leur reproduction.


L’appareil végétatif des algues c’est un thalle qui est un corps végétatif non différencié de certains organismes non-mobiles (végétaux , champignon, lichens, algues)


Organisation du thalle :

Les thalles sont classés selon leur degré de complexité :

a- Archéthalle  

:Thalle où toutes les cellules ont le même rôle, sous forme de : 
* thalle unicellulaire : Sous forme de cellule unique libre qui peut être pourvu de flagelles dans ce cas il est mobile : monadoïde (ex : Chlamydomonas), il peut être non flagellé, donc immobile: coccoïde (ex : Chlorella, Diatomés)


Thalle en colonie: ce sont des groupes de cellules souvent unies entre elles par une gelée mais qui restent libres (archéthalle colonial). Ces colonies sont peuvent êtres sous forme d’un ensemble de cellules liées et attachées « des cénobes » qui peuvent être immobile (archéthalle cénobien coccoïde ) ou mobile (archéthalle cénobien monadoïde ex : Volvox)

Thalle filamenteux : 

avec une seule file de cellules, filament non ramifié (Spirogyra, Ulotrix) ou filaments ramifiés prostrés et/ou érigé (nombreuses Ulotrichales)


b- Nématothalle :

Thalle avec spécialisation dont une zone de croissance, sous forme de :
* Thalle tubulaire : les cellules se sont associés pour former une structure en tube creux avec une seule couche de cellules (ex : Enterromorpha)

* Thalle foliacé : il dérive du thalle filamenteux par juxtaposition de cellules pour former une lame replié sur elle-même, le thalle est ainsi formé de deux couches de cellules pressées les unes contre les autres (ex : Ulva)


c- Cladomothalle 

:Thalle avec un axe préférentiel de croissance, le cladome primaire
*Thalle à cladome : plus complexe, le thalle est constitué de plusieurs catégories d'axes à fonction déterminée (ex : Chara). Le cladome est une organisation structurale comprenant un axe dressé à croissance indéfinie et des ramifications latérales à croissance définie: les pleuridies. La diversité extrême des thalles à cladome permet de rencontrer des formes très proches de celles de certaines cormophytes


Thalle fucoïde algues sont toujours de grande taille à l’état adulte et montrent une différenciation en trois parties:
 - Lame ou fronde: La partie élargie qui, en générale, est aplatie et flotte.
 - Le stipe: Support la structure des algues, c’est une fausse-tige souvent reliée au substrat par un ou plusieurs crampons (haptères) et supporte la fronde ( ou lame). 
- Les crampons: des crochets qui tiennent l’algue dans la terre


Ecologie des algues

Selon leur habitat, il y a trois types d’algues:

- Algues pélagiques : se déplacent dans l’eau. (sargasse, diatomé)
Algues symbiotiques : se développent avec l’aide et en aidant un hôte. Elles produisent de la matière et de l’oxygène à partir des sels minéraux déchet de l’hôte (Zooxanthelles)
Algues benthiques : fixés au substrat. Regroupés en trois familles suivant les pigments, les types de chlorophylle détenus par l’algue :
-Algue verte (chlorophycée) :chlorophylleA et B
-Algue brune (phéophycée) :chlorophylleA et C
-Algue rouge (rhodophycées) :chlorophylleA et D

Le type de Chlorophylle détermine la plage d’absorption de lumière possible, donc la profondeur où l’on peut trouver les algues.





BRYOPHYTES

BRYOPHYTES
1- Caractères généraux
• Les Bryophytes (du grec bruon, mousse et phuton,
plante), sont des petites plantes feuillées à lames
foliacées plus ou moins complexes et se développent
généralement dans les biotopes humides et marécageux.
Il y a environ 25 000 espèces de bryophytes dans le
Monde. Ce sont des végétaux chlorophylliens
• Les bryophytes constituent un embranchement très ancien. Le premiers
reste fossiles datent du Dévonien supérieur et de la Cartonnière, des le
premier on trouve des formes d’hépatiques et de mousses que rappellent les
genres actuels. Ils deviennent abondants dans le tertiaire ; du point de vue
évolution une première hypothèse considère que les bryophytes
proviennent des algues. Une deuxième hypothèse plus récente propose de
considérer les bryophytes comme le résultat d’une évolution régressive de
ptéridophytes primitives.
• Ils ont dépourvues de fleurs, de racines et de tissus lignifiés, les Bryophytes
sont définies comme des Cryptogames cellulaires évolués. Il n’y a donc pas
de vraies racines, mais seulement des rhizoïdes filamenteux, et pas non plus de
vrais vaisseaux conducteurs, mais seulement parfois des cellules allongées
jouant ce rôle dans certaines tiges de mousses.
• Les Bryophytes sont des cormophytes non vasculaires. Ce sont des végétaux
de petites tailles (70cm et plus), ceci est lié à l’absence de lignine et de racine ;
l’absorption de l’eau se fait par tout l’appareil végétatif.
• L’absorption de l’eau et des substances dissoutes se fait par
toute la surface de la tige et des feuilles ; ce qui entraine un
dessèchement rapide. Cependant les Bryophytes sont
caractérisés par une résistance à un desséchement temporaire
« reviviscence ».
• L’embranchement des Bryophytes comprennent de trois sous
embranchements, sont :
• - Marchantiophyta : les Hépatiques (6000 à 8000 espèces)
• - Anthcerophyta : les Anthocérotes (100 espèces)
• - et les Bryophyta : Mousses (15 200 espèces) et Sphaignes
(150 espèces).
2- Classification:
Figure 01: Aspect morphologique des bryophytes


Taxon des Spermatophytes ou plantes à graines 



1
Taxon des Spermatophytes ou plantes à graines
Les Spermatophytes (du grec sperma=graine) comprennent les végétaux les plus
perfectionnés: les plantes à graines. (Phanérogames : phaneros= visible et gamos=mariage)
Végétaux vasculaires dont l’appareil reproducteur est le mieux adapté au milieu aérien,
pourquoi ?
 Fécondation n’est plus tributaire de la présence d’eau
 Apparition d’éléments reproducteurs spécialisés : grain de pollen et ovule qui après
fécondation nous donne une graine qui assure la pérennité et la dissémination de
l’espèce.
 Groupements en fleurs des organes reproducteurs : épis ou cônes unisexués et de
véritables fleurs avec périanthe.
 Si ovule est nu cad non inclus dans un organe protecteur : S.E Gymnospermes
(gymnos= nu et sperma= graine). Les ovules sont directement pollinisés, on parle de
gymnovulie et gymnospermie.
 Si ovule est enclos cad protégé par un organe protecteur, l’ovaire : S.E Angiospermes
(aggeion= boite et sperma=graine).Les ovules ne peuvent plus être directement
pollinisés, on parle de angiovulie et angiospermie.
Gymnospermes (250 sps)
• Généralités
 groupe très ancien qui remonte au Dévonien, atteint son apogée à la fin de l’ère I et
pendant le II. Il est depuis sur le déclin sauf l’ordre des Pinales.
2
 plantes ligneuses vivaces le plus souvent arborescentes ou parois arbustives.
 types biologiques peu variés (phanérophytes et chamaephytes).
 port conique caractéristique et fixation au sol se fait par une racine principale en
pivot.
 feuilles petites au limbe en général peu développé soit en forme d’écaille (cyprès) soit
en forme d’aiguille (sapins) qui résistent à la sécheresse et au gel.
 vaisseaux imparfaits: bois homoxylé à trachéides aréolées (area=petite surface)
facilitent la circulation de la sève brute mais cette circulation est moins rapide que les
vaisseaux des plantes à fleurs et liber sans cellules compagnes).
 leurs tissus sécrètent des oléorésines d’où le nom de résineux donné par les forestiers
par opposition aux feuillues.
 organes sexuels groupés en cônes unisexués portés par le même pied (monoïques) ou
par des pieds différents (dioïques) d’où le nom de conifères.
 multiplication végétative presque inexistante.
 cycle de développement s’étalant sur plusieurs années. Leur longévité peut être
élevé Pinus longaeva vit plus de 4000 ans.
 pollinisation anémophile.
 fécondation simple souvent très décalé par rapport à la pollinisation.
Cladogramme des Gymnospermes
3
Angiospermes (250 000 à 300 000 sps) groupées en 400 à 500 familles
• Généralités
 Appareil végétatif très perfectionné
 Enorme diversité du cormus (tiges, feuilles, racines)
 Vaisseaux parfaits (xylème et phloème)
 Bois hétéroxylé
 Méristème secondaire assurant la croissance en largeur
 Formes herbacées et annuelles nombreuses dut à une reproduction accélérée de
l’espèce, mais tous les types biologiques sont présents
 Pollinisation le plus souvent entomophile
 Fécondation double (embryon et albumen)
 Le cycle de vie des Angiospermes est caractérisé par la condensation des organes
reproducteurs.
4
II-2 Comparaison entre Monocots et Eudicots
 Monocots Eudicots
• Racine fasciculée Racine en pivot
• Pollen monoaperturé Pollen triaperturé
• Fleur trimère Fleur pentamère
• Nervation des feuilles simples // Nervation en réseau (pennée et palmée) des
feuilles simples et composées 



PTERIDOPHYTES

PTERIDOPHYTES
• Les Ptéridophytes (du grec « Pteris »= fougère) sont apparues au Siluriendévonien (-430 millions d’années) à l’ère primaire.
• Les Ptéridophytes sont des végétaux chlorophylliens pourvus de tiges,
feuilles, racines et un appariel conducteur (système vasculaire). Ils forment
un ensemble paraphylétique.
• Ils sont ainsi les premières plantes vasculaires ou « Trachéophytes »,
possèdent de véritables vaisseaux (phloème et xylème avec éléments
lignifiés typiques : les trachéides à ponctuations scalariformes).
• Ce sont les premiers végétaux ayant colonisé le milieu aérien
Par apport aux bryophytes, les ptéridophytes montrent un appareil
végétatif plus différencié et adapté à la vie terrestre. Ils se sont
diversifiées et ont occupé une place importante au carbonifère.
Comme les Bryophytes, les Ptéridophytes sont des cryptogames car se
reproduisent par spores. Ils ne portent pas de fleurs, et par suite ne peuvent
pas se reproduire par des graines et les appareils reproducteurs restent peu
apparents donc,
les Ptéridophytes sont des Cryptogames Vasculaires.
Par comparaison avec les Bryophytes, les Ptéridophytes montrent un
appareil végétatif plus différencié et adapté à la vie aérienne.
Ces plantes sont généralement herbacées qui vivent dans les
biotopes humides et ombragés des forêts et peuvent alors devenir
arborescents (fougères arborescentes) ou épiphytes.
L’embranchement des ptéridophytes comprend quatre classe :
- les Psilophytes.
- les Lycophytes (lycopodes, sélaginelles),
- les Sphénophytes (prêles),
- les Filicophytes (Fougères proprement dites) : 8 000 espèces.



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